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« we are a song of fire and ice » (ezra ♥)

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Alohomora !



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MessageSujet: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyDim 30 Nov - 20:04


a song of fire and ice (ezra)

« Wagtail, tu viens avec nous ou pas ? On allait s'entraîner pour le cours de duel. » Tu veux m'achever, espèce de crétin, ou ça se passe comment ? Je grogne de frustration, tapant du pied comme une gamine de huit ans avant de répondre. « L'autre canard boiteux tyrannique me plombe encore ma journée avec une retenue. Comme si j'en avais pas à assez à me coltiner toutes les semaines. Le sadique. » Un soupir qui s'échappe de mes lèvres. Je repousse l'idée qui me vient en tête, qui ne plaît pas de par sa véracité. « Si t'arrêtais de le chercher, tu serais bien plus libre de tes journées, aussi. » Je plisse les yeux de colère, la mâchoire serrée. Qu'est-ce que j'y peux si je n'accepte aucune autorité de quiconque ? Ce n'est pas maintenant que ça va s'arrêter. « La ferme, McKinley. T'as bien de la chance que je sois punie, sinon je t'aurais fait bouffer le carrelage. En bonne et due forme. » Qu'est-ce que je peux détester quand les mecs me prennent de haut, j'ai juste envie de leur faire bouffer leur langue bien trop pendue. Il éclate de rire et je lui réponds d'un majeur bien droit et bien en vue. Enfoiré. Il s'éloigne et je fais de même, j'aimerais bien pouvoir manger avant de me rendre avec joie à la retenue de notre cher et tendre professeur de soins aux créatures magiques. Sire Ravenhaal, tout en jambes et- bon j'arrête. C'est mal de se moquer des handicapés. Mais qu'est-ce que j'y peux s'il fait le malin autoritaire et que je déteste ça ? J'peux pas m'empêcher de répondre, c'est comme ça. Et je commence à recevoir des avis punitifs à la pelle, je pourrais remplir mon mur avec les lettres, sans déconner. Bref. Désormais assise à la table de ma maison, je pousse mon petit frère d'un léger coup de hanche, un sourire taquin sur les lèvres. Il n'échappe pas mon comportement, bien que nous partagions le même sang. « Décale, nabot. Je voudrais me servir, si tu permets. » Un souffle jaune et je me prends une pichenette dans le front. Je grogne à nouveau. Mes yeux bleus polaires ne sont plus que deux fentes animales et dangereuses. « Tu ne sais même pas combien ma vengeance sera terrible, Zane. Je te conseille de ne pas dormir cette nuit. Qui sait, quelqu'un pourrait malencontreusement s'endormir dans ton dormir et te mettre la honte de ta vie ? » L'engouement de ma voix détonne face au sérieux de mes prunelles glaciales. Mais il ne s'y trompe pas, il me connait trop bien. Le plat de pâtes est tendu vers moi et je l'attrape sans difficultés. « Bon appétit, soeurette. » Je souris avant de frotter ses cheveux châtains de ma main libre, plus fort qu'il n'était nécessaire. Pré-vengeance, en quelque sorte. Puis le monde n'est plus réduit qu'au féculent devant mes yeux, à sa sauce délicatement relevée et au petit bout de viande qui l'accompagne. Je vénère la nourriture et je vous emmerde.

La semelle de mes grosses bottes de cuir noir crissent sur l'herbe au rythme de mes pas. Enfin, je dirais plutôt que je traîne des pieds. Si je pouvais y aller à reculons, j'aurais été ravie. Mais je ne peux pas et ça me dégoûte. L'air est froid, les feuilles craquent déjà sous mes chaussures, les arbres sont déjà en train de perdre leur ornement. Bref, j'aime pas cette saison. C'est morne, c'est déprimant, y'a presque plus de soleil. Youhou. Et plus je vois la clairière de SACM apparaître dans l'horizon, plus j'ai envie de partir en courant, rejoindre mes potes pour leur mettre une raclée phénoménale. Mais j'enfonce mes pieds dans mes poches et je me sors les doigts des fesses. Je suis Frankie et c'est pas ce tyran à déficience motrice qui me fait peur. Faut simplement que je me dise que c'est encore un moment à l'asticoter le plus possible. J'adoooooore le voir se mettre en rogne, péter un plomb, perdre son calme. C'est mon petit plaisir personnel. Faut bien que ça soit pas complètement négatif, sinon j'ai plus qu'à me tirer une balle. J'arrive finalement d'entre les arbres, près de l'enclos qui délimite l'espace de nos cours. Refermant le battant de bois derrière moi, je m'adosse à la barrière, celle-ci reposant juste sous mes fesses. L'avantage d'être petite. En plus de plein d'autres. Le premier étant que l'on peut passer pour inoffensive. Les hommes ne s'attendent jamais à ce qu'une femme soit mauvaise, quand elle possède une joli physique. Un effet de surprise que j'affectionne tout particulièrement. Je scrute les alentours à la recherche de mon geôlier pour les prochaines heures. Un sourire mesquin redessine le contour de mes lèvres. Parfait. Un bruit sourd sur le sol, étouffé par la terre humide, sonne en alternance. Grand-père est en chemin, tout près. Je ne me retourne pas, j'attends qu'il vienne se poster non loin de moi. Et j'attaque, un sourire insupportable sur le visage. « Vous êtes en retard. Ce n'est pas très professionnel, je trouve, pour quelqu'un qui est à cheval sur les règles. » Mes bras sont croisés sous ma poitrine, le regard totalement concentré sur mon vis à vis. « Ah, mais j'oubliais, c'est difficile de mettre le turbo dans votre cas. » Puis je relâche mes bras le long de mon corps et j'étudie la zone, essayant de trouver ce qui pourrait me donner des indices sur la ou les futures tâches qui me seront imposées. Autant s'occuper pendant que l'autre se mette en route et commence à déverser toute sa joyeuse colère.
FICHE PAR SWAN.
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyDim 30 Nov - 22:41

We are a song of fire and ice
Frankie ∞ Ezra
“Ezra, vous êtes un jeune homme talentueux, plein de ressources, plein de connaissances.. Vous pensez vraiment que vous exiler dans un château pour enseigner n'es pas une perte de temps ?”
La jeune blonde insiste, et Ezra coincé derrière une table en bois et une chope de whisky pur feu ne sais pas quoi répondre. Il n'aurait pas dû écrire ce fichu bouquin ; pas en sacant que ça ne lui apporterait que des fans hystériques, des courrier d'admirateurs incessants, et comme présentement, un harcèlement de la part de reporters de la gazette du sorcier. Bordel, ce n'était pas vraiment compliqué de savoir ce que cette fausse blonde voulait vraiment : le livre, le talent, ça ne l'intéressait pas . Ce qu'elle voulait tant savoir, tant raconter à toutes les pauvres ménagères de ce monde sorcier, c'était pourquoi le nouvel auteur de ces dames allait se planquer dans un château poussiéreux pour s'occuper de mioches. Vraiment, Ezra déteste ce genre de personne, tous ces pauvres commérages , dignes des pires émotions moldues. Il est à Poudlard parce que c'est là ou il se sent le mieux. C'est sa maison, son cœur et son souffle. Londres n'est qu'une ville fade, triste, faite d'ignorance et de mépris entre deux races différentes. L'ex gryffon allume sa cigarette lentement, sous le regard courroucé de Mlle Pète-sec ici présente, et tout en recrachant conscienseusment la douce fumé, articule lentement «  Ecoutez, je me plaît à Poudlard c'est tout, et la seule perte de temps que j'éprouve en ce moment précis, c'est vous Mademoiselle. Sur ce, je dois vous laisser. Un rendez-vous important m'appelle. » La silhouette de noir vêtu se lève lourdement, et s'en va vers l'embrasure de la porte avec sa démarche balourde. Bien sûr, la journaliste ne manquerait pas de faire un article peu flatteur sur sa personne, mais le jeune homme s'en fice royalement. Une fois sortit des trois balais, Ezra presse le pas, ce qu'il a dit à la blondasse n'est pas une excuse, il a effectivement un rendez-vous, incarné par Frankie Wagtgail. Que dire de cette Gamine ? Un cauchemar, une petite rebelle qui ne respecte rien ni personne. Surtout pas Ezra, et Merlin sait que les deux passent leur temps à s'insulter derrière le dos de l'autre. Sauf qu'Ezra a la chance lui, de pouvoir faire de la vie de Wagtail un petit enfer personnel. À ce rythme là, il faudrait bientôt un forfait pour toutes les heures de colles qu'elle accumule.
La pleine lune comme à apparaître dans le ciel, faisant comprendre au jeune prof, qu'il est vraiment loin d'être à l'heure. Il traine sa jambe comme il peut sur la route sombre menant au château. Cela fait bien longtemps qu'il vit avec son poids mort, les années lui ont appris comment compenser, comment se servir d'un handicap comme d'une force. Il y eut des moments sombres bien sûr, ou Ezra pensait que rien n'aurait jamais plus autant de saveur, mais la vie est là, toujours plus grande pour lui dire d'avancer. Voilà bien des années que sa jambe, il ne la porte plus comme un fardeau. Mais ce soir, oui, aller plus vite pourrait être un avantage. Finalement, les grilles se dessinent, et le voilà à l'intérieur du château. L'air froid et les feuilles mortes ne laissent aucun doute sur la venue de l'hiver, qui ne manquera pas de raviver la douleur de son genou.
Le pas plus éreinté que d'habitude, Ezra distingue une petite silhouette se fondant dans l'obscurité de sa carrière de Sacm. Wagtail force tellement sur le noir qu'il ne manquerait plus de peu qu'elle s'évanouisse dans l'obscurité. Ses doigts parcourent le bois de la barrière distraitement, et tandis qu'il pénètre dans la clairière, le jeune homme réprime le mauvais pressentiment qu'il le taraude. La journaliste l'a déjà bien agacé, Wagtail n'allait être rien d'autre qu'une corvée ce soir La première pique arrive et d'une voix sèche Ezra rétorque «  Ne commence pas Wagtail. Pour quelqu'un d'aussi à cheval sur l'ironie que toi, tu fais dans le facile ce soir. » La gamine ne le regarde pas, et Ezra sent l'agaçement couler dans ses veines : c'est l'exemple même des gryffons contre qui Ezra s'insurge, ceux qui font passer les Gryffondors pour une maison de pitre, grandre geule, sans jugeote ( même si au fond, il sait que ces adjectifs lui correspondent parfaitement..) Wagtail n'est qu'une grande gueule effrontée, qui ne trouve rien de plus amusant que de faire tourner Ezra en bourrique. Mais pas ce soir, non, ce soir, ce serait elle qui prendrait une leçon.
Ezra s'avance vers Frankie, pensant qu'elle en a fini avec ses spirituelles remarques, mais la jeune fille l'insulte encore. S'en est trop, il s'arrête brusquement, son sang ne fait qu'un tour. Putain, un jour, il la balancera en pâture dans la forêt interdite. Comment ose-t-elle se moquer de lui ? Comme ça ? Elle ne se rend vraiment pas compte que son comportement la met déjà dans une situation bien trop compliquée pour qu'elle en rajoute une couche. N'y tenant plus, Ezra attrape le bras fin de Frankie et confronte son regard au siens. « Vraiment, Wagtail ? Tu crois quoi ? Que tu peux m'insulter indéfiniment juste pour le plaisir ? Que je ne pense pas ce que je dis ? Tu veux m'énerver, tu as réussi. » Le souffle rageur, Ezra lâche son bras sans pour autant quitter des yeux les prunelles d'acier. « Tu te crois en sécurité dans ton petit monde, hein ? Papa sera là pour t'aider ! Wagtail c'est un nom prestigieux qui t'ouvrira bien des portes, qui t'achètera bien des choses. Mais tu veux la vérité Wagtail ? Tout ça, ce n'est pas digne de toi. T'es qu'une pauvre gamine qui joue à l'adulte, les trois-quarts de tes profs n'attendent rien d'autre que te fouttre à la porte. Tu ne connais ni la vie, ni rien en fait. T'as 18 ans, tu te comportes encore comme une gamine de 14 en quête de reconnaissance. Alors oui, je suis boiteux, mais au moins j'ai fait quelque chose de ma vie. » C'était rare, Ezra n'avait même pas élevé la voix, il avait tout débité sans une pause, sans un arrêt. Et maintenant que les choses étaient claires, sans un regard pour elle, il attrapa une sacoche en cuir et partit en direction de la forêt.
«  Si tu veux me suivre, c'est par là ta colle. » Et de toute façon si elle ne le suivait pas, elle serait bonne pour un tour dans le bureau du dirlo.
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Dernière édition par Ezra T. Ravenhaal le Dim 7 Déc - 16:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyLun 1 Déc - 22:07


a song of fire and ice (ezra)

Ma silhouette se fond dans l'obscurité latente de la nuit, qui s'étend dans le silence depuis de longues heures déjà. Je peux même apercevoir la lumière blafarde de la lune qui traverse la canopée. Ravenhaal a vraiment un don théâtral pour choisir des horaires adéquats à une retenue, apparemment. Et pour l'emmerder un peu plus, j'ai soigneusement décidé de me vêtir en noir complet, comme ça il mettra un peu plus de temps à me trouver. Hin hin. Mes yeux d'un bleu de husky sont la seule faille à ce stratagème. Ces yeux si typiques de ma famille paternelle, dont on m'a souvent répété qu'ils semblaient faux. Je t'en foutrais du faux, moi. Les bras croisés, j'attends la merveilleuse arrivée de notre tant adoré professeur. Mon pied frappe machinalement sur le sol, en rythme. Un tic nerveux qui tout aussi vieux que je le suis. Puis j'entends le pas significatif de mon geôlier. Une lourdeur un pas sur l'autre, définissant son handicap moteur, indicateur assez utile de sa présence. Je scrute sa silhouette mince et droite, longiligne. Qui claudique dans ma direction, toutefois sans aucune malaise. Et il suffit qu'il entre dans mon espace vital pour que j'attaque. De front. Sans aucun remord. C'est comme décharger la tension accumulée tout au long de la journée, sentir la délivrance suivre un fil le long de ma peau, s'échouer le long de ma voûte plantaire et s'enfouir dans le sol. Aaah, merveilleux. Et la réponse ne se fait pas tendre, comme toujours. J'aime la manière qu'il a de répondre ton sur ton, d'une manière qui me fait plus penser à un vieil ennemi qu'à un professeur. Comme une étrange connexion qui s'établit à chacune de nos joutes. Je hausse un sourcil pour la forme, un rictus moqueur aux lèvres. Le grondement si particulier dans sa voix grave, le froncement de ses sourcils bruns. La flamme qui s'élève, vive et impétueuse, dans ses yeux de la même teinte. J'ai l'impression de ne jamais plus pouvoir m'en passer. C'est comme un hobby, un plaisir jouissif. Et je continue, inlassablement. Touchant la corde sensible, comme toujours. Il est si simple d'appuyer sur les boutons qui font mal. Ceux qui font monter la colère aussi rapidement que le décollage d'une fusée. Puis je regarde aux alentours, comme désintéressée de la situation. Un autre point à son sujet, noté depuis bien longtemps : il n'aime pas perdre l'attention de ses interlocuteurs. Il n'aime pas la célébrité, c'est ce qu'il rétorque à tout va dans les maigres interviews qu'il accorde. Mais il n'aime pas disparaître, paraître invisible. J'étouffe un rire grinçant, mais un mouvement vif me fait me retourner bien trop violemment. La poigne brûlante qui s'exerce sur mon bras et voilà que je me retrouve plongée dans ce regard chocolat, empli de fureur. Délicieux. Mais je déteste que l'on me touche sans mon consentement. Personne n'y échappe. J'ai beau être tactile, c'est selon mes conditions. Et ce qui arrive présentement n'y correspond absolument pas. « Lâchez-moi. » Ma voix est mauvaise, un grondement d'animal en rogne. Basse et sifflante. Et sa voix qui déroule cette sempiternelle haine, cette colère. Qui roule et roule encore dans ma tête. Il croit me toucher avec ça, mais je sais ce qui est. Mais ce sont les paroles qui suivent qui tirent en plein coeur. Le salaud. L'enfoiré. Un feulement de rage m'échappe et mes yeux sont désormais aussi froids qu'un iceberg. Je me réfugie dans cette pièce blanche et vide, cette pièce immatérielle dans laquelle je ne ressens plus rien. Dans laquelle je ne suis qu'une enveloppe vide. Où les sentiments n'ont plus de place. Pour un moment.

Il débite ça sans hausser la voix et ça me rend d'autant plus dingue. Il commence à déjà à partir sur la droite, m'indiquant la direction de ma colle, mais je n'en ai pas terminé. « Je ne vous permets pas. Taisez-vous ! » Je crie. J'offense les règlements de courtoisie envers un professeur. Mais je ne me tairai pas, surtout pas après ce que j'ai entendu. Jamais. « Vous ne savez strictement rien de moi, professeur. Rien du tout ! Vous pensez tout connaître de la vie parce que vous avez voyagé, parce que vous avez vu des choses que je ne peux certainement pas imaginer. Mais vous ne savez pas ce que c'est, bordel ! Vous êtes comme tous ces putain d'imbéciles qui pensent forcément qu'être la fille d'une star c'est la vie rêvée, hein ? Vous pensez que je flotte dans les billets et les couverts en argent depuis que je suis née, c'est ça ? Mon cul ouais. » Vulgarité, moins cinquante points pour Frankie Wagtail. Si je mets à m'auto-enlever des points c'est vraiment que je commence à délirer sévèremment. Je sais même pas pourquoi je lui raconte ça, surtout à lui. Mais ça sort tout seul. Je crois que je n'arrive plus à passer au dessus. « Je suis mon propre parent depuis que j'ai l'âge de parler. Je me suis élevée toute seule et j'ai élevé mon petit frère sans l'aide de personne. Mon nom "prestigieux", comme vous dites, ne m'a apporté que la tristesse et de la putain de souffrance. Demandez au célèbre Myron Wagtail s'il sait rien que la couleur préférée de ses enfants. Vous n'êtes pas mieux que les autres, professeur Ravenhaal. À juger sur ce vous voyez. Vous me faîtes pitié. » Je dépasse certainement les bornes et je m'en contrefous. Fallait que ça sorte et ça fait du bien, ma parole. Je me sens beaucoup plus calme qu'il y a dix minutes. Je souffle, j'inspire, je souffle encore. J'ai l'impression d'avoir libéré toute la colère qu'il y avait en moi, cette boule incendiaire qui se mouvait dans mon estomac. Mais je suis sur mes gardes, tout de même. Je suis comme une batterie, il suffit de peu de courant pour me réactiver à niveau. « Bon, sur ce, je pense qu'on peut commencer ce pourquoi vous m'avez fait venir. C'est par où ? J'ai pas toute la nuit, moi, je voudrais bien avoir plus que trois heures de sommeil. » Je suis un paradoxe ambulant, hein ? J'assume totalement. Mais faut que j'occupe l'esprit sinon je vais me remettre à fulminer de nouveau. Autant observer l'horizon et me demander ce que contient sa sacoche en cuir bruni.  
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyDim 7 Déc - 16:14

We are a song of fire and ice
Frankie ∞ Ezra

Ezra ne s'attend pas vraiment à ce que Frankie baisse la tête et le suive sagement ; ce serait un comportement bien trop étrange pour la Gryffondor. Mais il ne s'attend pas non plus à ce que sa voix déchaîne sa rage au beau milieu de la nuit. Tranchante, haineuse, glaciale, elle crie presque. Ezra ne se retourne pas pour lui faire face, il se contente d'observer l'ondulation des branches de le foret. Il ne voulait pas toucher un point aussi sensible, susciter une telle réaction chez son élève. À croire que même les plus forts ont des failles, un point vulnérable. Il se cacherait donc des sentiments derrière la furie Wagtail ? Surprenant. L'agacement qui l'avait poussé à être aussi cruel avec elle se calmait doucement : Frankie avait souffert, on l'entendait au plus profond de sa voix. Mais rien de tout ça ne lui permettait de se comporter aussi mal avec Ezra, d'être aussi insultante envers les autres. Ce n'est pas parce qu'on a souffert qu'on peut le faire payer à ceux qui nous entourent. Ezra croise lentement les bras attendant que le flux de paroles se calme, quand enfin, la voix de Wagtail redevient aussi sarcastique qu'à l'habituelle.
Ezra hoche doucement la tête sans rien dire tant ses pensées s'agitent. L'histoire de Frankie ne le laisse pas si indemne, l'enfant qu'il était à aussi connu le fait de ne pas être aimé de sa famille, son nom Ravenhaal lui rappelera toujours qu'il n'a pas vraiment de foyer, à part Poudlard. Et dans les paroles de Frankie, Ezra sent comme un écho. Néanmoins, il est hors de question de s'excuser auprès de la jeune fille, elle méritait qu'on la remette à sa place pour une fois.
« Suis-moi » Articule t-il d'une voix très faible. Wagtail l'épuise déjà alors que cette colle n'est même pas commencée, ses pas, son souffle, tout lui pèse sur le dos. Pourtant il faut se reprendre, oublier l'incident qui vient juste de se produire pour agir comme tout bon prof le ferait, avec discipline et rigueur.. Quoique, ce n'est pas vraiment son fort.
Ezra s'avance sur le petit chemin qui s'enfonce au travers de l'épaisse forêt avant de s'arrêter à la lisière de celle-ci. « Okay Wagtail, je suppose que vu ton intérêt pour mes cours, tu ne dois pas vraiment avoir écouté ce que j'ai dit jeudi dernier à propos des licornes ? Heureusement pour toi, je suis un bon prof ! Tu vas avoir le droit à un petit cours de rattrapage » Et sur ces quelques paroles, Ezra illumine sa baguette d'un vague lumos et s'engage sur le petit sentier tortueux. On n'y voit guère au-delà de quelques mètres, l'atmosphère est tendue, mais il avance avec adresse tant il a arpenté ces bois des centaines de fois.
Ce qu'il n'a pas précisé à Frankie bien évidemment, c'est qu'il s'agit bien plus que d'une simple colle. La soirée allait être éprouvante. Ce serait l'une des rares chances que Frankie aurait de prouver sa valeur. Et tandis qu'il marche sur le chemin, le bon professeur en lui se lance dans un vaste exposé « Contrairement a ce que beaucoup de sorciers pensent, la faune et la flore magique reposent sur un équilibre très précaire. Si les créatures magiques ont un jour vécu en harmonie avec les rares hommes et sorcier qui peuplaient leurs terres, elles ont bien été obligées de se cacher à un moment. L'expansion des villes moldues, aussi bien que sorcière, ont forcés les créatures magique à migrer toujours plus loin dans des endroits inhabités.. Tu me suis ? » C'était assez simpliste, mais pour que Frankie comprenne Ezra préférait remettre les choses en leur contexte. Tout en continuant sa marche, il embraya sur la suite de sa petite leçon. « Ainsi, les créatures magiques sont tombées dans l'oubli pour la plupart des moldus, seul subsistant des contes et légendes. Aujourd'hui, il ne reste que quelques forêts où l'on peut apercevoir ces créatures. Et avec chance, tu es au cœur d'un de ses endroits Wagtail. »
L'ex gryffon, bifurque brusquement du chemin, et ses épaules se tendent sous son épaisse veste  : la partie commence vraiment. Ses pas se font plus léger et tout son corps crie à l'attention. Les bois étaient épais, sombres et glauques, et plus les deux compères avançaient, plus les bruits d'animaux se faisaient rare. Seul le vent sifflant entre les branches subsistait.
Ils y étaient presque maintenant, les séparant juste quelques arbres et buissons de la clairière. Ezra se retourne brusquement, bouchant ainsi la vue de Frankie sur ce qui se trouvait derrière. Le moment était crucial, ses mains se posent sur les épaules de la jeune fille, et il confronte pour la première fois le regard d'acier. « C'est plus le moment de déconner Wagtail, ce que tu vas voir, il y a peu de chance que ca t'arrive encore une fois dans ta vie. Si tu as peur, ou si tu as juste dans l'envie de faire la conne, je te suggérerai de partir rapidement. Sinon, j'espère que le sang ne te dérange pas. »
Et sans attendre la réponse de la jeune fille, Ezra l'attrape par le bras et la traîne jusqu'à la lisière d'une petite carrière parsemée d'herbe verte et fraîche. Un décor presque surnaturel, beau et pur, si seulement au milieu ne gisait pas un cheval blanc, une Licorne, le pelage salit par une trace sanguinolente sur son flanc. Ezra tend la sacoche en cuir contenant des fils du suture et de quoi soigner l'animal avant de la pousser sans ménagement dans le cercle. Il avait bien essayé de la soigner par lui-même, mais il était de fait, connu que les Licornes n'appréciaient pas la compagnie masculine. « On n'a pas toute la nuit Wagtail » lâche-t-il toujours en retrait. Mais surtout ce qu'il ne dit pas en lançant un regard soucieux à la pleine lune dans la nuit, c'est qu'il ne faudrait pas que la chose qui est blessé cette licorne décide de revenir finir le travail.
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyDim 7 Déc - 19:46


a song of fire and ice (ezra)

Je sens la colère refluer, comme l'accalmie de la marée après la tempête. Mais comme elle, ce n'est que pour un moment, avant qu'elle ne se déchaîne de nouveau. Je sais pas, c'est comme si ce moment avait été le point de non-retour, la goutte qui faisait déborder le vase. J'aurais voulu me taire que je ne l'aurais pas pu. Il fallait déverser ce torrent de haine qui me traversait continuellement. Ce bouillonnement continuel dans mon corps, ce sentiment qui a toujours été le plus simple à comprendre, à intégrer, à malaxer. À user comme une force puissante, torrentielle. Bref, j'suis souvent en pétard et c'est ce qui m'aide à tenir le coup la plupart du temps. Je ne me suis même pas rendue compte que Ravenhaal s'est retourné, le dos bien trop droit pour que ça en soit normal. Je sens qu'il écoute, mais il est difficile de voir la réaction physique d'une personne qui ne vous regarde pas. Je plisse les yeux, souffle, et continue comme si de rien n'était. Étrange paradoxe que je suis, hein ? Bref, j'attends plus impatiemment que ce que je pensais de savoir quelle sera la mission qui me sera confiée. Un "suis-moi" soufflé d'une voix douce qui me fait arquer un sourcil avant que le bruit de mes bottes martelant le sol ne recommence. Et le chemin se fait en silence, chacun perdu dans ses propres pensées. Devant moi, le mètre quatre-vingt du professeur, sa silhouette dissimulée par sa chaude veste, sa chevelure chocolatée qui bouge au gré du vent. Je l'ai tellement observé afin de voir apparaître quelque chose sur son visage que je n'ai pas besoin de l'avoir devant mes yeux pour le regarder. Cette infime couche de pilosité sur sa ligne de sa mâchoire, son menton, cet air d'aventurier que ça lui donne. L'éclat sombre dans ses yeux, parfois rehaussés de couleurs quand il se met en colère. Cette flamme qui brûle incessamment dans son regard. Qui me fait penser un peu au mien, dans un sens. Je pense qu'on a du grandir dans des circonstances plutôt semblables, dans un sens. On s'est construis l'un et l'autre de différentes manières, simplement. Je secoue la tête pour chasser ces pensées qui me semblent obsolète et inadéquates avant de m'arrêter juste à temps pour ne pas foncer dans le professeur. Manquerait plus que ça.

Je hausse un sourcil à ses paroles. S'il savait. J'écoute la plupart de ces cours, en règle générale. Simplement que je cherche juste à lui faire péter les plombs. Non je ne regarde pas dans le vague pour mon simple plaisir, l'air d'avoir perdu mon cerveau entre deux fourrés. Les créatures magiques sont très intéressantes à étudier, à comprendre. Après, je ne sais pas si elle pourraient m'accepter, vu mon fichu caractère. Mais je fais mine de me concentrer sur son explication. Oh, un cours particulier, quelle folie. J'imite son geste et illumine le bout de ma baguette, qui teinte l'obscurité d'une vaporeuse lumière blanchâtre aux reflets bleutés. Suivant ses pas agiles, mes traces dans les siennes pour éviter branchages et lianes tortueuses au sol. La cerise sur le gâteau serait de m'étaler sur le sol. Mais je ne lui ferai pas ce plaisir. « Mmmh-hun, continuez. » Et à ce moment là, je vois ses yeux s'éclairer de cette passion qu'il a pour les bestioles magiques. On voit qu'il sait de quoi il parle et qu'il aime ça. Ça a du être assez cool de parcourir le monde en quête d'espèces exotiques à découvrir, à rencontrer. Je peux comprendre son engouement à ça, mais il pourrait crever que je ne lui avouerais jamais. Il m'explique le fait de l'éloignement des sorciers des créatures magiques. « Je comprends. Je suppose que la barbarie de certains hommes envers les peuples de créatures magiques, pour diverses raisons, a aussi contribué à ça. » Je me surprends à prolonger la conversation. L'atmosphère, ça doit être certainement ça. Hein, c'est sûrement ça, n'est-ce pas ? Il continue et je sens mes muscles se fléchir, le suivant sans relâche, me faisant aussi discrète que possible pour m'adapter à son comportement. Nous allons rencontrer des licornes. Le truc impensable de nos jours. Je dois dire que je me sens flattée d'être là, en sa compagnie, pour cette retenue. Même si plus j'avance, moins j'ai l'impression que ça en est une. Tout est silencieux, tout est calme. L'étrange murmure de la forêt s'est éteint pendant notre marche. Ravenhaal s'arrête un peu trop brusquement et je me heurte à son torse, qui se trouve désormais face à moi. Ses mains typiquement masculines qui se posent sur mes épaules, déposant une sourde chaleur à travers mes vêtements. Ses yeux se plantent dans les miens et je suis absorbée par le sérieux qui fige ses prunelles d'un brun sombre. « Si c'est censé m'effrayer, vous êtes mal parti, professeur. Je sais me tenir, merci bien. C'est vous qui m'exaspérez en règle géné- » Mais j'ai pas le temps de terminer ma phrase que mon bras est tiré par l'homme brun et mon corps suit le mouvement. Mes yeux se posent successivement sur l'herbe moelleuse et verdoyante, presque irréelle tant elle est lumineuse. Alors que nous sommes en pleine nuit noire. Puis sur la forme pure et nacrée qui gît sur le sol, entachée de carmin. Le pelage décrit comme soyeux moucheté de d'écarlate. Une licorne blessée. Par quoi ? Je crois que je ne voulais pas vraiment avoir la réponse. Espérons simplement que la créature qui avait fait ça ne reviendrait pas terminer le travail. Espérons.

À peine le temps de constater les dégâts qu'une forte pression est faite dans mon dos et je bascule dans la clairière. Je me retourne, le visage marqué par un grognement animal et je plisse les yeux de suspicion. « Vous ne venez pas ? » Puis il me répond d'un air un peu distrait, voir inquiet. Je suppose qu'il a pensé à la même chose que moi. Et je tilte enfin. Les licornes n'apprécient pas la compagnie masculine. Très peu d'hommes sont capables d'approcher une de ces créatures si vierges de tout mal, si innocentes. La pureté brute, dans sa plus grande simplicité. Un sourire narquois vient remonter mes lèvres quelques minutes, je me sens assez puissante ouais. La sacoche fermement posée sur l'épaule, je m'approche le plus délicatement possible de la licorne. Elle semble exténuée, combattre la douleur fait plus de mal que de s'y abandonner. Mais elle veut vivre, elle est jeune. Mon visage s'adoucit devant la souffrance de la bête et je m'agenouille à ses côtés. Le sac en cuir bruni glissant à ma droite dans un souffle d'air. Je tend le bras doucement, paume face aux naseaux de la forme équine. Afin qu'elle puisse m'identifier, qu'elle sache à qui se confronter. Je n'ai pas fais la sourde oreille pendant les cours du professeur Ravenhaal. Les licornes sont des créatures très peureuses, qu'il faut apprivoiser longuement. Elles savent différencier les mauvaises des bonnes auras. Elles reconnaissent un cœur pur. Et j'espérais simplement que le mien le serait assez pour l'aider. Mais une léchouille baveuse me fait revenir à la situation. Faisant un quart de tour avec le haut de mon corps, je signale d'un pouce levé à l'enseignant que je peux commencer le travail. Je caresse la robe de nacre et d'argent de la créature avant de sortir le matériel afin de suturer la plaie. Heureusement que je suis habituée à réparer les bobos de Zane depuis qu'il est gamin. Toujours à se fourrer dans des situations débiles où il finit par se blesser. Je verse une goutte de potion désinfectante pour dissiper le sang qui s'étale autour de la blessure. « Ne t'inquiète pas, ma belle. Je vais essayer de faire vite et tu pourras retrouver les tiens. Courage. » Un léger hennissement comme réponse et je me mets au travail. Sans me retourner, j'interpelle le brun qui m'observe certainement depuis la lisière de la clairière. « Vous pouvez approcher un peu, professeur. Mais gardez une certaine distance afin qu'elle ne se crispe pas. Je dois recoudre la plaie correctement. M'enfin, vous savez quoi faire, c'est vous le spécialiste des bébêtes magiques. » Puis j'enfile le fil à recoudre dans le chas de l'aiguille et je commence mon ouvrage. Observant les réactions de la jeune licorne, sa respiration, la pulsation de son cœur qui résonne étrangement fort. Je me sens paisible. Concentrée. Comme lorsque je suis dans la pièce blanche, mais sans cette vague d'insensibilité. Je me sens en paix, parfaitement calme. Comme jamais ça ne m'est arrivé. Je sens quelques gouttes perler à mes tempes et je souffle, essayant de continuer sur cette lancée. Mes mains tremblent à peine et je compte là-dessus pour terminer au plus vite. J'oublie tout ce qui n'est pas ma mission. Et lorsque je finis soigneusement le bord opposé de la plaie, je sens tout le contrôle et la pression sortir. J'attache soigneusement le nœud afin qu'il disparaisse dans la masse de ses poils blancs piquetés d'argent. Je flatte son dos avant de nettoyer son pelage du sang qui finissait de sécher. Je dépose un baiser furtif sur son museau avant de reculer, lui laissant le temps de se redresser. « Mission accomplie, professeur. Il faut simplement veiller à ce qu'elle rejoigne son groupe maintenant, pour être en sécurité. Vous savez où sont les autres ? » Pas le temps de réfléchir deux minutes qu'un bruissement suivi d'un grondement primitif se font entendre. Merde. Merde, merde, merde. Re-merde. On est dans la merde la plus totale. « Euh, qu'est-ce qu'on fait là ? C'est bien ce que je pense que c'est ? Dîtes-moi que vous avez quelque chose en argent sur vous, professeur. » Nous avons nos baguettes. Nous avons un raisonnement logique. Un avantage comparé à la bête qui se terre dans le buisson, à quelques mètres de nous. Elle est rapide, mais elle n'est pas réfléchie. Elle suit son instinct et va falloir qu'on se magne le cul si on veut survivre à cette soirée.
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyDim 14 Déc - 21:37

We are a song of fire and ice
Frankie ∞ Ezra
Le bruissement des arbres se fait entendre, comme un léger sifflement, un appel. Au sol, la licorne blessée hennis doucement de douleur, et la forêt entière semble souffrir avec elle. Frankie ne se défile pas pourtant, la jeune gryffondor attrape la sacoche et s'engage dans la clairière, le pas sûr, la démarche forte. Ezra étouffe un sourire. Malgré ses réserves, il ne s'est pas trompé : Wagtail relève le défi avec prestance et assurance. Et pendant un instant Ezra oublie presque l'élève récalcitrante, nerveuse, irrespectueuse ; Ses yeux se posent sur une personne nouvelle, plus forte et belle, qui l'éblouirai presque. Une cascade de cheveux noir, une silhouette si frêle et pourtant si puissante, et un regard transperçant.
Ezra secoue la tête et s'assoit lentement dans l'herbe fraîche, il ne doit pas regarder son élève avec ces yeux, ce n'est pas professionnel, pas respectueux ni même convenant. Mais c'est plus fort que lui, il n'ose pas faire un bruit pour déranger Frankie, pas un souffle. Elle se débrouille étonnement bien, pour une si jeune personne. Son geste est sûr, précis et ses paroles réconfortantes ; Frankie ressemble si peu à elle-même à cet instant. Ezra s'avance légèrement comme elle le lui as demandé, sans un mot, le regard toujours vissé sur les mains de la jeune fille. Il appréhende chaque mouvement, admire l'habileté, si Frankie en venait à se tromper, les conséquences pourraient être désastreuses, mais une voie résonne au fond d'Ezra ; il sent étrangement que Frankie va réussir.
Et c'est le cas. Le professeur lâche un petit sifflement admiratif, avant de se relever et de s'approcher plus franchement de l'animal blessé. Ses pas se font léger, lent, les licornes étant particulièrement craintives. L'animal semble guéri, et autour de lui, Ezra sent la forêt se remettre à pulser doucement, le chant des  oiseaux se répercute, et la moelleuse herbe verte semble d'un coup beaucoup plus flamboyant. Sa main se tend doucement vers le museau de la créature, et du bout des doigts, il effleure le doux et chaud pelage, tout en décochant un énorme sourire a Frankie. " Bravo Gamine, c'est du très très bon travail que tu as fait là. Sincèrement, qui aurait cru que Frankie Wagtail avait un tel don pour les points de suture ? " Sarcastique comme toujours... Mais il ne peut pas lui dire comme il est reconnaissant, comme – même si c'est dur a avouer -  il est fier d'elle. " Son troupeau se trouve près du ruisseau sanglant.. Ne t'en fais pas,  elle y retournera d'elle-même, ne jamais sous-estimer l'instinct animal Wagtail, jamais"
Toute la mauvaiseté de sa voix et de son humeur est partit, la licorne lui avait  posé pas mal de soucis, et maintenant, Ezra ne pouvait plus grand choses, si ce n'est surveiller la chose qui l'avait blessée.
Quand on parle du loup. La paix se brise d'un coup et tout s'écroule. L'animal s'affole tout comme le cœur d'Ezra, la voix de Frankie retentie à peine à ses oreilles. Un putain de loup-garou. Une créature au cœur sourd, à l'appétit dévorant, et surtout, qu'on ne peut pas vaincre. Un lycanthrope reste et demeure humain malgré tout, alors le blesser, c'est hors de question. "Frankie reste calme, ne bouge plus." Ses paroles sont sûrement plus destinées à lui-même qu'à elle,même si ce n'est pas la première fois qu'il se fait attaquer comme ça. Il n'as pas le droit à la panique.  Ezra inspire profondément, et réprime la peur qui se s'insinue en lui : pas ce soir, pas maintenant, il aurait tout le loisir de flipper plus tard. Ses mains farfouillent dans les poches de sa veste, tandis que ses yeux ne quittent pas les deux prunelles rougeâtres. " J'ai rien Frankie, il va falloir faire diversion.. tu vas courir jusqu'à l'école, tu vas appeler n'importe quel prof, Deniger, ou rosenthaal, je m'en fiche. Capiche ?" Sa voix est étouffé et pourtant si neutre, il ne lâche pas le regard d'acier de son élève. Elle n'a pas le choix de toute manière, même s'il le voulait, sa jambe ne lui permettrait pas de la suivre. Sa baguette se lève, et un décompte silencieux se lance dans sa tête. C'est sans compter la licorne qui déjà apeurée, se cabre, hennit furieusement, et s'élance dans les sous-bois sombres : le loup grogne, bave et ses muscles se tende sous l'épais pelage, il essaye de la saisir au vol, mais heureusement la licorne est beaucoup plus rapide. Le loup se retourne, faisant face à Frankie et Ezra. " Part, maintenant ! " Articule le professeur. Les griffes viennent labourer le sol, des dents jaunâtres se dressent comme un avertissement. Malgrès toutes ces années de voyages, Ezra a eu la chance de ne jamais tomber nez à nez avec un loup-garou de taille adulte et complétement enragé. Il n'avait beau pas se l'avouer, son intuition lui disait que ses chances étaient plus que minces. Il allait crever dans une putain de forêt.. Ça ferait au moins un bon papier pour la presse.
Toujours la même rengaine : ne pas avoir peur, ne pas avoir peur. Pourtant plus l'animal avance, plus le bout de sa baguette tremble impercitbelemnt. Le loup se tasse, sauvage, se préparant à bondir, et Ezra resserre sa prise sur sa baguette. Il a vu trop de choses, vécu trop de choses pour tout lâcher maintenant. Et au moment ou sa bouche s'ouvre pour lancer une formule, une flèche vient transpercer son champ de vision, se plante entre lui et la bête qui rugit et hurle à la lune. L'ex gryffon entend alors, les si caractéristiques bruits de sabots martelés le sol froid, et il voit la bête s'enfuir craintivement. Ses doigts sont crispés et engourdis,  son coeur  bat à une vitesse folle, et il observe les centaures qui hautainement, se dessine à la lisière de la clairière. Il ne dit rien, observe le cortège, quand une voix forte se lève.
" Comment osez-vous profaner le calme de cette forêt ? "
Et merde.  
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyDim 21 Déc - 12:06


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J'observer le souffle de la créature s'apaiser au fil des secondes. La plaie est suturée, propre et nette. Du travail de pro, moi je vous le dis. Je ne sais pas si je dois remercier mon frère pour être un casse-cou(illes) ambulant ou si je dois prier Morgane pour éviter de le retrouver en petits morceaux. Bref, passons. Les pas lourds du professeur martèlent le sol derrière moi et s'approchent. Une ombre dans mon dos et je me fige. Il passe son bras près de moi pour venir contourner la blessure de ses doigts. Une main large et calleuse à vue d'oeil. Un main d'homme. Et lorsqu'il me félicite -ouais, incroyable- j'ai l'impression de tomber dans la septième dimension. La nuit où nous avions eu un semblant de respect l'un pour l'autre. M'enfin, on ne l'avouerait pour rien au monde. Malgré le sarcasme qui pointe à travers ses paroles, un sourire satisfait envahit mes lèvres. Trop tard, Ravenhaal, t'es grillé. « Sincèrement, qui aurait cru que Monsieur Ravenhaal savait faire des compliments ? Même déguisés. Mais vous en faîtes pas, j'dirai rien, ça pourrait nuire à votre réputation de aventurier dur à cuire. » Ouais, je cherche la petite bête, mais c'est tellement tentant, que voulez-vous ? Il titille cette partie bagarreuse qui se trouve en moi. Mais je trouve que ma conclusion manque de piquant. La licorne doit avoir un effet sur moi. C'est certainement ça hein ? Puis il continue. Mmh. « Très bien, je vous crois. De toute manière, c'est vous le pro des créatures magiques. »

Puis l'atmosphère change, s'alourdit. Devient menaçante. Un grondement sourd qui surgit des buissons non loin de là. Primitif, animal. Un battement de coeur qui rate dans ma poitrine. Merde, merde et re-merde. Un lycanthrope. Un homme-loup. Un homme dont l'esprit le plus humain est réduit à néant par la bête qui gît en lui. Une bête qui s'anime et s'évade lors des nuits de pleine lune. Et nous n'avions même remarqué l'état de l'astre lunaire en arrivant. Inconscients. Pourtant, même si je sens une certaine peur s'amonceler dans mon corps, je l'envoie refluer plus profondément. Je n'ai pas besoin de ça au moment précis. Nous avons besoin de pouvoir réfléchir calmement au vu de la situation qui s'annonce...compliquée et mortellement dangereuse. Je suis les mots clairs du professeur et me fige une seconde fois. Campée sur mes jambes, le dos droit. Le visage à demi-tourné vers l'homme qui m'accompagne. On ne rit plus. On est à quelques mètres d'une créature prête à nous déchiqueter la gorge. C'est flippant mais bizarrement, pas autant que je le pensais. Ils craignent l'argent, non ? Suffit d'avoir quelque chose à lui balancer dessus. Mais ma détermination se flétrit légèrement quand il annonce qu'il n'en possède pas un millimètre. Super. Ô Joie. Puis je plisse les yeux et je sens la colère revenir comme une vague qui atteint la côte. Pardon ? Je ne crois pas non. Je ne vais pas le laisser là. Monsieur sait ce qu'il fait parce qu'il a parcouru le monde et affronté des créatures, hein ? Je t'en foutrais, moi. « Hors de question. Je ne vous abandonne pas. À deux, on peut y arriver. Le temps que j'arrive au château pour prévenir quelqu'un et on retrouvera seulement un bout de bras qui vous appartient dans un coin à notre retour. » Capable d'ironiser dans les situations extrêmes, c'est tout moi ça. La licorne nimbée de lumière s'agite en présence de la créature et tente de s'enfuir, y arrivant au prix de quelques efforts. Mais maintenant qu'elle n'est plus là, il ne reste que nous pour servir de casse-croûte. Soyons fous. Il relance sa requête et je fais mine de ne rien entendre. Je serre les poings. « Vous pouvez crever pour que je vous laisse là. Quitte à mourir, je préfère le faire sans regrets. » Et inconsciemment, je me rapproche de l'enseignant. Côte à côte, nos baguettes levées, nous attendons la sentence. Je réfléchis à vive allure pour trouver quelque chose. Qu'est-ce que les loups craignent ? Je me repasse les films que j'ai vu, les choses que j'ai lues et je tilte. Le feu. Un Incendio légèrement plus puissant que la moyenne et il devrait se maintenir assez loin pour qu'on batte en retraite. Mais une flèche fuse d'un coin sombre pour atteindre le loup sur le flanc. La bête lâche un hurlement de douleur et retourne dans les fourrés, disparaissant dans l'ombre. On aurait pu souffler et faire la danse de la joie si des bruits de sabots n'emplissaient pas nos oreilles. Des centaures. Ces impressionnants hommes à moitié équidés. Gardiens de la forêt et des créatures qui s'y trouvent. Et qui détestent les sorciers, pour rajouter une couche à la tartine foireuse de cette soirée. Comment osez vous profaner le calme de cette forêt ?

Mais c'est la goutte qui fait déborder le vase. Bande d'ingrats. Je m'avance d'un pas et honore les hommes-chevaux d'une révérence parfaitement maîtrisée. Je connais les lois de ces créatures. Elles respectent leurs engagements si elles savent à qui elles se confrontent. « Je tiens à faire une rectification, si vous permettez. Vous n'arrivez que maintenant pour le sauvetage des demoiselles en détresses. » Je lance un regard au professeur et je vois dans ses yeux que s'il pouvait mettre ses mains autour de mon cou et serrer très fort, il le ferait sans aucune hésitation. Ah, ah ah. « Nous ne sommes pas ici pour profaner votre paix, comme vous dîtes. Je sais que vous détestez les sorciers mais c'est pas une raison pour mettre tout le monde dans le même panier. Vous voyez le monsieur là-bas ? » dis-je en désignant Ravenhaal. Puis je continue. « Il est venu ici dans la ferme intention de venir soigner une des licornes dont vous avez la garde. Elle avait été attaquée par le loup-garou que vous avez envoyé paître. Mais il avait besoin d'une fille pour approcher la créature, ce qui explique la raison de ma présence en ces lieux. » Je toise la créature d'un regard quasi-neutre, presque vacant. Même si elle fait bien quatre têtes de plus que moi, à vue de nez. Je m'en fous. Je n'aime pas l'injustice. Alors qu'ils soient gentils ou mauvaises, capable de nous piétiner d'un coup de sabot, je veux rétablir les faits comme ils sont. « La licorne est retournée dans son groupe, elle possède une plaie que j'ai refermée sur le flanc gauche. Allez vérifier et osez encore dire que l'on vient profaner cette forêt, messieurs. » Je ne suis pas aussi polie que ce que j'escomptais. Mais bon, ils m'ont foutue en rogne. Je réitère ma révérence poliment, le regard rivés sur les centaures. Puis je recule prudemment jusqu'à retourner vers mon professeur. Et j'attends. J'attends la sentence.
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyVen 26 Déc - 16:14

We are a song of fire and ice
Frankie ∞ Ezra
Si Ezra avait tremblé de se savoir menacé par un loup-garou, il n'en frissonnait pas moins d'être encerclé par une bande de Centaure, puissants, et bien trop nombreux. Et puis, il y avait Frankie : elle était restée à ses côtés, tel la brave qu'elle était.. Ou l'idiote. C'était un des mots de la Gryffondor ; n'en faire qu'a sa tête. Même si Ezra prévoyait déjà de lui passer un savon monumental pour ne pas lui avoir obéi, au fond, il ne pouvait nier qu'il admirait d'une certaine façon la jeune fille. Pas un tressaillement, pas une hésitation, elle était féroce. D'une force que peu de gens pourrait se venter de posséder. Qui sait, il lui aurait même épargné les heures de colle pour ne pas l'avoir écouté.. Si elle n'avait pas pris la parole devant les centaures. Frankie Wagtail ne changera jamais.
La jeune femme s’avance, le menton relevé, et Ezra sent la gaffe arriver à des lieux à la ronde. À juste titre apparemment. Il n'a plus peur soudain, non, tout ce qu'il ressent, c'est une terrible envie d'étriper Wagtail sur le champ. Qu'est-ce qui lui passe par la tête ? Il faut être fou ou inconscient pour s'adresser ainsi à un bande de centaures. La mâchoire d'Ezra se contracte, et il se retient à grand-peine d’attraper Frankie par le cou pour l'envoyer valser au loin. Plus son discours avance, plus les corps des créatures se rapprochent, inlassablement. Ne jamais insulter un centaure ; ne jamais tenir tête à un centaure. Ezra se souvient particulièrement bien du cours qu'il a dispensé sur les créatures des bois, celui que Frankie ne semble pas du tout avoir gardé en mémoire.
Les hommes-chevaux ont la particularité de détester les sorciers en général : pas étonnant quand on sait comment ces derniers les ont traités ces derniers siècles. A force de les qualifier d'hybride, de créature semi-intelligente, de leur refuser la reconnaissance qu'ils méritent.. Bah oui, normal qu'ils soit en rogne contre les sorciers. Heureusement pour lui et  Wagtail, les centaures ne s'en prennent habituellement pas aux élèves ou professeur du château. Ils surveillent et bannissent les sorciers qui osent perturber la forêt, mais jamais plus.
 Frankie achève son discours et revient vers lui, l'air neutre. Sa main s'enroule autour du bras de son élève pour l'attirer à lui sans ménagement. Le temps pour le sermon viendrait plus tard, en attendant, ils doivent recevoir leur sentence. « Nous désirons quitter ses bois sans malentendu. Comme vous l'a assuré Frankie Wagtail, nous ne faisions qu'aider une licorne... » Un rire froid s'élève alors, et le chef s’avance vers les deux sorciers. «  Tom Ravenhaal.. Te voilà bien changé. Onze ans déjà ? Comment nous prouver ta sincérité, toi et ton élève, alors qu'aucun d'entre vous ne semble digne de confiance. »
Ezra lâche le bras de Frankie d'un geste brusque. Son vrai nom, prononcé ainsi, par cette voix froide ; vibrante inhumaine, le ramène pendant une seconde au temps d'un souvenir. 7Ème année, il était parti dans la forêt interdite, pour capturer un niffleur.. Un pari débile en somme. Mais alors qu'il touchait presque au but, le jeune Ezra s'était retrouvé encerclé par les mêmes hommes que ceux qui se tenaient tout près d'eux. Il s'était pris une des plus grandes leçons de sa vie : on ne touche pas à l'équilibre de la forêt sans en subir les représailles. Si à l'époque, les centaures l'avaient laissé repartir sans rien d'autre qu'un avertissement, Ezra n'avait aucune chance de leur prouver sa sincérité. « Mon nom est Ezra. Vous pouvez ne pas me croire, ce serait normal. Et cette élève a beau avoir de nombreux défauts, le mensonge n'en fait pas partie. Laissez nous partir et nous ne reviendrons pas. »
Il jette un regard déterminé à Frankie et s’avance de quelque pas pour se retrouver devant le chef, qui les toise avec calme et réflexion. « Partez sorciers. Et ne venez plus défier la justice de la forêt. La prochaine fois ne sera pas pardonnée, Ezra Ravenhaal et Frankie Wagtail. Les centaures n'oublient pas. » Le poing de la créature se lève, et dans un tonnerre de rugissement, les sabots martèlent l'herbe verte tandis que les figures des centaures s’effacent dans la nuit. Ezra en a le souffle coupé. Il se retourne vers Frankie sans rien dire, avant de l’attraper par le col de son pull et de la tirer dans les bois en direction du château. Il ne cri pas, il ne dit rien. Toutes les phrases, les sermons qu'il pourrait lui lancer tournent dans sa tête.. Mais à quoi bon ? Frankie ne changerait jamais. Elle est et demeurera une grande gueule. Le regard toujours fixé sur la cime des arbres, il articule d'une voix parfaitement calme et maîtrisée. « Pourquoi t'as fait ça Wagtail. Tu sais très bien qu'il ne faut pas contrarier des centaures. » Ezra se décide enfin à plonger son regard dans celui de son élève «  On a eu de la chance ce soi.. » Mais il n'a pas le temps de finir sa phrase que le sol semble se dérober à ses pieds. Dans un ultime réflexe, Ezra agrippe Frankie et l'attire avec lui dans sa chute.
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyVen 26 Déc - 20:19


a song of fire and ice (ezra)

Le dos droit, figée dans une posture digne sans être hautaine, mon regard est rivé sur les silhouettes mi-hommes mi-équidés. Malgré mon manque de sang-froid, il me semble ne pas avoir insulté l'un d'entre eux, d'une quelconque manière. Après, ma manière de m'exprimer a-t-elle constituée une faute en elle-même ? Bref, ces grincheux sinistres sensés être pacifistes ne semblent pas partager mon avis et ne semblent surtout pas considérer mes paroles avec la justesse dont ils sont censés faire preuve. Mes poings sont serrés et je garde la tête la plus froide possible, malgré le bouillonnement intempestif qui siège à l'intérieur de moi. Et je sens que si il le pouvait, Ravenhaal aurait déjà passé ses deux grandes mains autour de mon cou. Je pouvais presque observer le film de mon propre assassinat dans ses yeux. Roh, si on peut même plus s'exprimer librement, mais où va le monde ? La poigne de l'enseignant est ferme sur mon bras, diffusant une certaine chaleur sur ma peau. Je secoue la tête, des mèches de jais venant entraver ma vision avant que je ne souffle dessus. Le professeur enchaîne subitement, essayant d'arranger les choses, d'après lui. Je n'ajoute rien, sous peine de finir pendue à un arbre par le brun avant même d'avoir pu sortir de cette maudite forêt. Mais ce sont les paroles du chef des centaures qui m'intriguent. Onze ans. Onze ans ? Il a déjà eu une altercation avec les centaures quand il était à l'école pour ses études ? Tiens, tiens. Je me tais, écoutant les mots prononcés par la créature bien trop fière. La poigne se desserre subitement, comme un étau qui s'efface d'un seul coup. Son visage est tendu, légèrement crispé. Je ne manque cependant pas la veine qui palpite dans son cou. En colère. J'apprends par la même occasion son identité complète. Ezra Tom Ravenhaal. Ça me perturbe. Pour moi, les professeurs de l'école sont juste tous...asexués. Je ne veux pas imaginer qu'ils puissent avoir une vie sociale, qu'ils puissent aller lécher les amygdales de quelqu'un dans le privé. Eurk. Et connaître l'identité d'un professeur, c'est comme apprendre celle de Batman ou Superman. Ça casse quelque chose, ça leur donne un aspect plus humain. Mais lorsque je lève la tête de mes réflexions, les yeux de l'homme brillent d'une farouche détermination.

Le chef de la horde de centaures semble s'être apaisé sous l'effet de la voix basse de mon accompagnateur. Et je note que lorsqu'il ne s'égosille pas, qu'il n'ironise pas, sa voix est basse et profonde, légèrement suave. Une intonation melliflue, qui coule lentement jusqu'à l'oreille, sans aucune agressivité. Une voix charismatique s'il le voulait, qui venait faire frémir la chair de mes bras. Aucune punition pour nous deux, ce soir. Ils se sentent miséricordieux, les grands poneys. Soit. Autant terminer sur une note totalement respectueuse. Je m'avance de nouveau, essayant de détendre mon visage le plus détendu au possible. Je m'incline légèrement, les yeux illuminés par la franchise dont je fais preuve. Et les yeux ne mentent pas. « Je vous remercie, centaures. Vous auriez pu nous punir pour cet affront et vous ne l'avez pas fait. Je m'excuse de vous avoir offensé si je l'ai fait, je tenais simplement à clarifier les choses. Nous ne reviendrons pas. » Puis je recule encore, de nouveau. Et les sabots martèlent, claquent violemment contre le sol. Les cris fusent et les hommes hybrides disparaissent tour à tour dans l'ombre. Ravenhaal se retourne vers moi et je sens une pression s'exercer sur le col de mon pull noir. Je me débats par pur réflexe, parce que je déteste être prise à la gorge. Ce geste crée quelque chose chez moi, une sorte de panique incontrôlable. « Lâchez-moi ! » Je grogne. Ma voix est basse de nouveau, venimeuse. Je veux qu'il lâche. Je déteste cette manière qu'il a de me tenir, comme si je devais me soumettre à son bon vouloir. « Pourquoi est-ce que j'ai fais ça ? Mais évidemment, j'étais censée les laisser nous torturer pour avoir profané le bien-être de cette forêt alors qu'on s'est cassé le cul à soigner une licorne blessée ? » Je crois les bras, faisant lâcher le professeur et reculant simplement d'un  pas avant de continuer à marcher près lui. « Soit. La prochaine fois je fermerais ma gueule et vous vous débrouillerez tout seul, vu que vous avez l'air de bien vous entendre avec eux, Tom.  » Je sais que je cherche vraiment la merde, mais je peux pas m'en empêcher. Il me cherche, il me pousse dans mes derniers retranchements et je suis obligée de riposter. Surtout quand je sais que je n'ai pas totalement tord. C'est tout, je ne peux pas changer ce que je suis.

« On a eu de la chance ce soi- » Soudain, je vois le professeur glisser et disparaître en quelques secondes. Et la traction de sa main sur le bas de mon pull m'entraîne avec lui dans le trou. Putain, on était tellement concentrés à s'envoyer de la merde à la gueule qu'on a pas regardé où on foutait les pieds dans cette forêt où il fait bien trop noir. Quelques secondes de chute où ma tête heurte le rebord d'une pierre enfoncée dans le sol et j’atterris dans un souffle de terre et de poussière. D'ailleurs, je pensais souffrir beaucoup plus à l'atterrissage. Mais c'est étonnement moelleux. Je baisse la tête et tombe sur le visage de Ravenhaal, en gros plan. Je sens la douleur pulser à l'arrière de mon crâne sourdement. Quelque chose de liquide coule dans ma nuque et je me sens vaciller. « Oh, ils sont drôlement marrons vos yeux, on dirait que y'a des paillettes dorées dedans. » Je louche sur ses yeux quelques minutes et je vois des trucs pétiller dans mon champ de vision. « Je crois que je me suis fait bobo à la tête. » Puis un éclat de noir et je me sens tomber sur le torse du professeur. Ah bah oui, je suis complètement avachie sur le coussin d'atterrissage qu'il était. Il est tout confortable d'ailleurs. Je m'étale et passe mes mains à plat sur ses pectoraux, le visage à demi-posé sur elles. « Je crois que je vais faire un somme, je suis pas très bien. » Ouais, je crois que j'ai du perdre bons deux tiers de mes capacités de réflexions. J'ai l'impression d'être un légume. Mais j'ai du mal à résister au sommeil. Je crois que c'est pas bien mais j'ai envie de dormir. Comme si tout allait s'arranger au pays des rêves.
FICHE PAR SWAN.
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MessageSujet: Re: « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) « we are a song of fire and ice » (ezra ♥) EmptyDim 28 Déc - 19:37

We are a song of fire and ice
Frankie ∞ Ezra
La terre se dérobe soudain, et l'espace d'une seconde, il n'y a que le vide, le néant, et l'impression d'être suspendu dans une infime fraction de temps. Mais le sol est toujours là pour vous rattraper, Merci à Newton et sa pomme. Ezra et Frankie ne peuvent pas vraiment déroger à cette règle universelle. Tout l'air contenu dans les poumons du professeur s'expulse quand son dos vient heurter avec un bruit sourd la terre meuble. C'est un peu la même sensation que se prendre un grand coup de poing dans l'estomac ; pendant un instant, il crachote, tousse, et essaie d'inspirer l'air tel un poisson arraché à son élément. À peine le précieux oxygène reflue dans ses poumons et qu'Ezra articule quelques jurons qu'il réalise que la tête de Frankie se trouve au-dessus de la sienne, anormalement proche. Si bien qu'Ezra retient son souffle pendant une seconde. Il y a quelque chose qui cloche chez Wagtail, jamais elle ne dirait ce genre de choses en temps normal. Elle semble.. Assommée ? Ou complètement déchiré, comme si quelqu'un l'avait directement envoyé aux pays des rêves et de la morphine.

Puis soudain, elle tombe sur le torse d'Ezra, et celui-ci secoue vivement la tête pour se réveiller totalement. Merde. Putain Merde. Le sang coule à flots de la tête de la jeune fille, beaucoup trop, imbibant le coup de la Gryffondor d'une couleur carmin qui donne la nausée à Ezra. C'est la panique dans son esprit : pas du genre de celle des loups-garous, ou des centaures, ou d'un retard dans ses corrections de devoirs. Non, c'est vital. Frankie Wagtail va bouffer les pâquerettes par les racines s'il n'agit pas. Les mains fébriles et couvertes de terre, il se hisse sur ses genoux, attrapant Frankie par les épaules et il la cale contre la paroi du putain de trou. Elle ne doit pas dormir, absolument pas. « Frankie ! Frankie regarde moi, tu ne dois pas dormir ! » Ezra lui décoche une grande baffe pour réveiller son élève. Dans toute autre situations, il aurait certainement adoré la gifler, mais dans le cas présent, ce n'est pas si drôle que ça finalement.

« Frankie écoute ma voix, parle moi, Ok ? Allez, raconte-moi n'importe quoi ! Demande-moi ce que tu veux, mais parles bon sang ! » Il crie presque d'une voix brisée, tandis que ses mains tâchées de sang tâtonnent et remuent la terre toute autour de lui. Sa baguette ? Où est-elle passée ? Non. Non, il en a besoin maintenant. Ezra lâche un cri de fureur, tout en continuant de remuer le sol désespérément. Sa mâchoire se crispe. Que fera-t-il sans elle ? Elle ne peut pas l'abandonner. Quand bien même Frankie Wagtail est la personne la plus chiante qu'il connaisse, il a besoin d'elle en vie. « Wagtail, si tu me lâches, tu vas le regretter, je le jure. »

Ses doigts se referment sur la fine branche. Ezra s'accroche à sa baguette avec toute la force de son désespoir. Une de ses mains vient se poser sur la joue de Frankie tandis qu'il pointe sa baguette sur la blessure de la jeune fille. Ses yeux se ferment, et il commence à marmonner les incantations appropriées.. Dire qu'il ne pensait ne jamais avoir à utiliser ce sort, il se félicite de l'avoir apprit tout de même. La blessure se referme à vue d'œil, et le sang poisseux se tarit, laissant place à  une plaie propre et refermée.

Wagtail n'en est pas sortie d'affaire pour autant. Elle a perdu beaucoup de sang, et il ne serait pas étonnant qu'elle tombe dans les pommes. Mais elle est vivante. Ezra contemple les deux prunelles d'acier en face de lui, et l'estomac bondissant, il la serre brusquement dans ses bras. L'étreinte dure longtemps, trop longtemps, mais l'ex gryffon ne peut se sentir plus heureux que de sentir le souffle de Frankie dans son cou, et sa peau contre la sienne. Bien vivante, et c'est tout ce qui compte. Il est soulagé et heureux. Trop heureux. Qui aurait cru qu'un jour Ezra Ravenhaal aurait presque envie d'embrasser Frankie Wagtail pour ne pas être morte. Certainement pas lui. La voix toujours étouffée dans le cou de la jeune femme, il prend néanmoins un ton menaçant « Wagtail, tu me refais ça un jour, je te jure que tu passeras le reste de ta scolarité à nettoyer les trophées et les conneries de Peeves  »
Finalement, Ezra lâche son élève.. Il a peut-être dépassé les bornes-là. Bref, un regard lancé au ciel et il se demande clairement comment lui et Frankie vont bien pouvoir sortir de là.
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