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« rien ne se perd, tout se transforme » (camilloute ♥)

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MessageSujet: « rien ne se perd, tout se transforme » (camilloute ♥)  « rien ne se perd, tout se transforme  » (camilloute ♥) EmptyMar 18 Nov - 21:22

ft. camillounet && soliloune
mission animagus activée,
dear professor.
L'automne s'avance à pas de loup, promenant son ombre humide et froide derrière elle, comme un long manteau mélancolique. La perspective de cet éminent mouvement de la nature sur le temps me réjouit autant qu'il ternit ma positivité. Il me suffirait presque d'entrouvrir mes lippes roses pour goûter et faire rouler cette atmosphère pluvieuse sur ma langue. Faire réagir mes papilles à ce brusque changement dans l'air, à cette arrivée morne autant que fascinante. Pourtant, rien n'équivaut à mes pas qui s'enfoncent dans la terre meuble, à ce parfum d'humus et de verdure qui accompagne l'étendue sylvestre après le passage de l'orage. À l'éclat malicieux des dernières gouttes, lestées en presque apesanteur le long des feuilles oscillant entre l'orangé du crépuscule et le brun presque chaste des troncs immobiles. Le délicat bruissement des branchages qui ploient sous le vent, le craquement un tant soit peu sinistre des brindilles sous mes rangers de cuir usé par les années. Il n'y a rien de plus plaisant à mes yeux que d'errer sans aucun but à travers les arbres silencieux de la forêt interdite. Peu importe les règlements érigés en défaveur de cet havre de paix, il est mon paradis artificiel. Le paisible manque d'activité qui y règne est ce qu'il y a de plus précieux dans cet endroit mystérieux, fascinant. Loin de toute l'agitation perpétuelle qui infuse entre les remparts que sont les murs du château. Le calme simplement troublé par la nature qui s'éveille, qui s'endort, qui observe sans bruit. Troublé par les mouvements doucereux des créatures qui paissent dans les fourrés, qui chassent un peu de chair pour se sustenter. Ces êtres que l'on ignore, que l'on rabaisse plus bas que la terre puisse le permettre, que l'on définit comme race plus faible que la nôtre. Méprisable injustice. Il n'y a rien  duquel je puisse plus rêve que d'instaurer une certaine égalité entre nos deux mondes. Qu'ils puissent cohabiter sans le moindre problème. Parce que les créatures magiques régissent ce monde depuis plus longtemps que nous n'y avons mis les pieds. Ils sont comme les meubles d'une ancestrale maison. Ils font partie du lot. Et nous ne pouvons que nous additionner à cette équation.

C'est plongé dans ces réflexions qui sont une part intrinsèque de mon quotidien que je laisse mes jambes me traîner jusqu'aux couloirs du troisième étage. Laissant les mouvants escaliers me porter avec une fascination toujours renouvelée dans cette direction. Pourquoi ? Parce que comme à tout questionnement, il y a une réponse. Et Camille Deniger allait pouvoir me donner ce que je t'attendais. Glacial professeur de métamorphose, mais néanmoins doté d'une puissance et d'un contrôle frôlant une certaine perfection dans sa matière exercée. Les murmures de corridors semblent parfois ne pas être inconvénients. Plutôt propices à apprendre certaines informations que l'on se garde de dévoiler avant d'y trouver son compte quelque part. Quelques jours auparavant, mon ouïe avait capté que l'homme au regard de glacier possédait l'incroyable don d'être animagus. Capable, de par un entraînement intensif et une maîtrise constante de sa magie, de pouvoir user d'une forme animale. La quintessence de la Métamorphose. Et l'un de mes plus grands souhait résidait dans l'idée même d'y parvenir à mon tour. Comme tout être doté d'un tant soit peu de matière grise, il n'avait pas été ardu de trouver quelques lignes dans les manuscrits dédiés à cet art complexe. Mais ce n'était qu'un grain de sable dans l'étendue océane. Il m'en fallait bien plus. Il me fallait comprendre les moins subtilités de ce que comprenait le processus permettant d'y accéder. L'homme de haute stature, aux yeux transcendants, était la clé qui m'ouvrirait la porte.

N'étant pas assez culotté aujourd'hui pour me donner la permission d'aller toquer à la porte de ses appartements, je me dirigeai paisiblement vers la salle de cours attribuée à son étude. Je sentais la fraîcheur ambiante venant poser sa caresse invisible sur mes clavicules à demi-nues. Laissant entrevoir la ligne biblique inscrite dans ma chair. Elle n'est qu'un ersatz des inscriptions marquées sur ma peau à jamais. Un amalgame de symboles, de lettres, de représentations de ce que je suis. De ce que la foi représente à mes yeux. Et tant que l'on croit, que la foi nous possède, religieuse ou pas, l'on est invincible. Il allait m'en falloir une montagne pour convaincre l'homme qui se trouvait certainement derrière cette porte de m'aider à accomplir mon désir. Trouver mon animal et pouvoir m'inscrire à l'intérieur de celui-ci. Je toquai, une fois, deux fois, trois fois. Le battant n'étant pas bloqué, je laissai la porte s'ouvrir d'elle-même. Négligence de la part d'un professeur aussi strict qu'il l'était ? Qui sait. J'entrai dans l'arène, incertain de l'issue de ce combat d'idées. Certain de ma foi pour me guider et y arriver. Le grattement de la plume sur le parchemin qui me parvient m'indiquer qu'il est aussi présent que je me l'imaginai. Raclant ma gorge pour m'annoncer aussi platement que possible, je fis un pas en sa direction. « Excusez-moi de vous déranger, professeur. Est-ce que vous auriez un moment à m'accorder ? » Les intonations ne changent pas. Aussi douces et paisibles qu'à mon attitude. Pacifiste est mon second prénom, dans la majeur partie du temps. Il n'est pas rare qu'on me l'on me surnomme comme un hippie. Je prends ça comme un compliment. « J'ai une requête à vous émettre, si ce n'est pas prendre sur votre temps. »
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